Données d'un SIG


Si chaque collectivité est souveraine dans la mise en oeuvre de son SIG, force est de constater que les
collectivités de tailles et de compétences équivalentes ont globalement des objectifs identiques et par
conséquent bâtissent leur SIG sur des modèles similaires.
Quelque soit le type de collectivité, les données géographiques pourront être classées en 2 familles principales :

  • les données de référence qui constituent le socle sur lequel toutes les autres informations s’appuient,
  • les données métiers produites par les services, ou pour leur compte, dans le cadre de leurs
  • activités et objectifs fixés.

On peut ajouter une autre catégorie :

  • les données d’intérêt commun, souvent bâties sur les données de référence, qui ont une portée étendue à l’ensemble de la collectivité et des acteurs.

Cette classification ne constitue pas un cadre type mais émane des règles de bon sens appliquées dans la
grande majorité des SIG reconnus, règles complétées par des préconisations incontournables car devenues
« empiriques » :

  • la donnée de référence influe sur toutes les autres données. Son importance est capitale et pour chacune d’elle il doit y avoir un responsable identifié chargé de sa gestion. Le service responsable de la mise en oeuvre des Informations Géographiques est le plus indiqué.
  • toutes les données doivent avoir un propriétaire et doivent être validées par lui avant intégration dans le système ; la fiabilité du SIG en dépend.
  • les données doivent être décrites par des informations (métadonnées) qui les caractérisent, pour en faire bon usage, bonne diffusion, en définir les responsabilités et qualifier l’information. Les métadonnées devront respecter les normes ISO 19115 et ISO 19139 adoptées dans INSPIRE.

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